Actualités sur le marché boursier : Possibilité d’une optimisation des cours du cuivre au détriment du fer en raison de la transition écologique en Chine !
Depuis le début de cette année, il est observé un cycle de hausse des métaux qui soutient les cours sur le marché. En effet, en raison de nombres d’éléments et de situations, les cours fluctuent et subissent continuellement des améliorations favorables ou défavorables sur le marché boursier selon la position adoptée.
Toutefois, il a été énoncé l’hypothèse qu’il est possible que ce cycle de hausse atteigne sous peu son pic selon Morgan Stanley. Il faut bien évidemment reconnaître que cela dépend de l’environnement et des acteurs. C’est le cas de la Chine qui à terme, bénéficiera d’une transition environnementale qui permettrait une modification importante de l’équation établie concernant chaque métal. Vous en découvrirez plus sur le sujet à la suite de cet article.
Les « hard commodities » : ce qu’il faut en retenir
Il faut dire qu’aujourd’hui, presque tous les leviers ont grandement favorisé une montée des coûts des hard commodities lors du premier trimestre. Par hard commodities, on entend parler des matières premières à l’exemple du pétrole, du charbon ainsi que des métaux. Ces leviers sont multiples.
Il est question de : évolution limitée au niveau de l’offre, perturbations au niveau de l’expédition, un redressement concernant la demande formulée depuis l’industrie manufacturière. Il y a aussi la reconstitution des stocks ainsi qu’une prise de position sur des spéculations.
Selon Morgan Stanley, les moteurs concernés continuent leur ascension sur le marché actuellement. Cela pourrait permettre aux cours d’atteindre de nouveaux pics pendant le deuxième trimestre. Par contre, à l’horizon du second semestre et de l’année 2022, le bureau d’études observe bien plus de sécurité sur le marché.
L’observation de tant de précautions de la part du bureau d’étude est née de spéculations concernant la hausse des taux et du dollar pouvant causer un frein aux achats spéculatifs. Il est possible que les expéditions reviennent dans l’ordre et qu’à un niveau la hausse des prix puisse causer un arrêt à la demande.
Neutralité carbone en 2060 : actualités à venir en Chine
En considérant bien plus que les facteurs conjoncturels favorables aux cours des minerais et des métaux, il est signalé par la banque américaine une émergence observée concernant les nouveaux facteurs de soutien potentiel des cours. Tout cela se déroule sous l’égide d’une nouvelle méga-tendance : c’est dire une transition de l’environnement en Chine.
Il faut souligner que la deuxième économie mondiale s’était également engagée à atteindre un objectif de neutralité carbone. Cela va de soi même si pour le moment la Chine se fixe un délai d’une décennie soit en 2060 de plus que les pays de l’Europe et des États-Unis afin de pouvoir à de ce résultat.
Pour y parvenir, la Chine élabore de nouvelles vagues de réformes. Cela a pour but de garantir une baisse de l’émission de CO2 des entreprises dans l’environnement chinois. C’est une initiative qui entraînera d’importantes répercussions sur les marchés des métaux avec le pays comme premier consommateur.
Bien plus de cuivre et de lithium au détriment de l’acier
Les conséquences rencontrées sont plutôt beaucoup plus pesantes de manière à causer une baisse au niveau des cours du minerai de fer plus précisément entrant évidemment dans la constitution de l’acier.
Par contre, concernant la production d’acier chinois il y a de fortes chances que cela subisse un infléchissement en réduction à cause de désagréments sur l’environnement se faisant sentir de plus en plus fortement. Ce qui permet de bien renchérir les coûts sur la production interne. Il faut dire que de manière précise et exacte les coûts concurrentiels ont pu assurer à la Chine une place importante sur le marché de l’acier.
De plus, il faut souligner que même en ignorant les difficultés actuelles rencontrées lors de la production en Australie poussant à la hausse, il est fort probable que le cours du charbon thermique ne bénéficie que très peu de la demande chinoise sur le marché. Même si c’est une substance employée dans les centrales électriques à charbon.
Ce résultat est dû au fait que le pays s’est fixé comme objectif d’adopter des quotas dégressifs. Par contre, en Chine la transition énergétique est bien plus favorisée sur le long terme concernant les métaux comme l’aluminium ou encore le cuivre qui est très sollicité dans la conception des voitures électriques.
Ceci rentre en ligne de mire une fois la transition absorbée avec l’augmentation de la production des nouvelles mines à savoir le cobalt, le lithium et même l’uranium.
Un rebond favorable des cours du cuivre sur le marché toutefois encore loin du niveau d’avant la crise sanitaire
Aujourd’hui, le coût d’une tonne de cuivre sur le marché est évalué à environ 5 500 dollars. Le métal de couleur rouge a connu en mai dernier une hausse de 3,6 % après une première hausse de 4,8 % en avril passé. Considérées comme faisant partie des matières premières les plus plébiscitées dans l’économie mondiale, ces fluctuations représentent de petits signes encourageants.
Les investisseurs ont vite fait de reprendre espoir sur le sujet après la relance fortement annoncée par Pékin. Cela se remarque même à travers la relance notifiée en Chine représentant la zone faisant usage de la moitié de la production en cuivre dans le monde.
Pour confirmer ces affirmations, il y a l’amélioration de l’indice manufacturier chinois qui est souligné durant le mois de mai. Le rebond chinois de la demande en cuivre est bien plus net dans le domaine de la construction. Cela va s’en dire puisqu’à lui seul ce domaine pèse environ 20 % de la demande de cuivre sur le marché.
Un réel manque remarqué au niveau du secteur exportateur chinois
À ce jour, il est remarqué une véritable stagnation concernant l’économie mondiale. Selon la banque Goldman Sachs, la croissance aux États-Unis ne sera possible que dans les années 2022. En effet, l’indice manufacturier du marché américain se trouve toujours dans le rouge.
En zone euro par contre, comme il est noté pour l’automobile, l’indice manufacturier est encore plus bas. Ce qui est assez défavorable pour la Chine puisqu’elle dépend de ces zones pour la relance de ses opérations exportatrices. Selon un courtier en matières premières de Hong Kong, si par exemple l’activité est relancée en V sur le territoire chinois, il sera conféré l’allure d’un L au secteur exportateur.
D’après la Banque ING, le plan de relance chinois représente l’accélération d’un plan d’infrastructure qui existe avec de nouveaux usages du cuivre qui auront un impact moindre.